Association Mycologique de Toulouse
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Historique de la Mycologie dans la région toulousaine |
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LES DEBUTS Le premier témoignage remonte à l'époque gallo-romaine (IIIème siècle) avec les mosaïques qui ornent aujourd'hui la Mairie de Nérac (Lot et Garonne). On peut y admirer des frises de cèpes où l'on peut reconnaître des cèpes de Bordeaux et des cèpes tête de nègre. Le but ne devait pas être très scientifique, mais comme on sait, beaucoup de mycologue ont commencé par la mycogastronomie ! |
Les champignons |
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passion mycophagique dans notre Sud-ouest. Il est également la preuve d'une connaissance assez précise du |
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champignon, le, ou les, réalisateurs de la mosaïque en donnent une représentation fidèle, peut-être allaient-ils récolter eux-même des cèpes dans les bois des environs ? |
Historique de la |
François Bayle
Le premier toulousain connu qui se soit intéressé à la mycologie est François Bayle. (1622 - 1701). Né à Boulogne Gatereau
Il faut toutefois attendre la fin du XVIIIème siècle pour trouver un ouvrage traitant des champignons de notre Dominique Tournon
La même année, Dominique Tournon, né à TFrançois Bayle.oulouse, qui, après avoir été médecin chef des hôpitaux militaires |
Bénédict Prévost
A la même époque mais d'un niveau scientifique remarquable sont les travaux de Bénédict Prévost (1755-1819). LE DIX-NEUVIEME SIECLE Jean-Florimond Boudons de Saint-Amans
La Flore agenaise. Même si l'on doit s'éloigne un peu de Toulouse (à peine 100km) on ne peut passer sous silence |
Journal Politique et Littéraire de Toulouse. 31 /1/1820 |
Jean Baptiste Noulet Revenons à Toulouse avec la parution en 1838 du « Traité des champignons comestibles, suspects et vénéneux, |
Jean Baptiste Noulet |
en quelque sorte l'un des premiers, si ce n'est le premier, atlas de champignons destiné au public comme on en voit tant aujourd'hui. Ce n'est certes pas tout à fait un atlas de poche, mais les espèces sont figurées dans 42 planches coloriées, et les descriptions sont claires et détaillées. Dans l'avant-propos les auteurs précisent bien leur but : « pour distinguer sûrement une bonne d'une mauvaise espèce, (il n'existe) que les caractères assignés à chacune d'elle par les botanistes ; de là la nécessité de rendre complète les descriptions consacrées à les faire distinguer les unes des autres, et de les représenter fidèlement par des figures faites d'après nature, avec les proportions et les couleurs qui leurs appartiennent. » Toutefois, si l'intention de faire reconnaître les espèces dangereuses est louable, leur conception sur les origines de la toxicité sont assez curieuses : "les champignons sont moins sujet à produire l'empoisonnement dans le Midi que dans le Nord". Il faut noter qu'à la planche 24 figure, sous le nom d'Agaric phonosperme, l'Entolome livide présenté comme « alimentaire ». il « s'accomode fort bien à la sauce blanche, ou frit à la poële...C'est un mets facile à digérer. » Les auteurs n'ont pas du souvent en consommer. En revanche ils ont du en apprécier bien d'autres, le livre contient en effet de nombreux conseils culinaires et les dithyrambes sur la truffe sont à retenir : « ...après en avoir fait usage,...le cerveau jouit d'une aptitude remarquable ; une sorte d'ivresse spirituelle... » |
Quels étaient les auteurs ? |
Casimir Roumeguère |
Contemporain, mais plus jeune et certainement très différent, fut Casimir Roumeguère (1828-1892). Jean-Marie |
La Revue mycologique ne disparaissait pas pour autant, car René Ferry, le gendre de Roumeguère assura la continuité jusqu'en 1907. Ferry, originaire de l'Est, fut, avec Quelet, Patouillard, Mougeot, Boudier et Forquignon, l'un des fondateurs de la Société Mycologique de France (1884) Roumeguère comptait parmi les premiers membres et la Revue Mycologique faisait une large place à la Société naissante, on dirait aujourd'hui qu'il en fit la promotion. Une autre activité importante de notre mycologue fut la distribution de ses Fungi gallici selecti exsiccati qui, à son décès comptaient 60 centuries; 14 centuries supplémentaires furent encore diffusées par sa veuve, l'essentiel des récoltes étant alors réalisées par Fautrey, instituteur en Côte d'Or. Notons encore l'existence d'une collection de lichens déposée à la bibliothèque de l'Académie des Sciences Inscriptions et Belles Lettres de Toulouse accompagnée d'un mémoire « Description et figures des Lichens et des Mousses du bassin de Bordeaux » (1857), c'est à dire le bassin de la Garonne. Y sont cataloguées 287 espèces. Il avait aussi accumulé un volume importants (15 cartons) de manuscrits et documents divers de botanistes avec lesquels il était en relation. Cet ensemble est déposé à la bibliothèque universitaire Sciences de l'Université Paul Sabatier. Si certaine pièces sont de faible intérêt, correspondance avec d'obscurs abonnés à la Revue mycologique, d'autres sont de la main de mycologues de grand renom. Sur le plan local Roumeguère était surtout connu pour ses travaux de numismatique avec sa Description des médailles grecques et latines du musée de la ville de Toulouse |
Casimir Roumeguère disparaissait le 29 février 1892, il avait 62 ans. La grande maison qu'il fit construire sur la |
Jules Bel |
Botaniste tarnais de Saint Sulpice, il publie d'abord une Flore du Tarn et de la région toulousaine qui ne concerne
LE VINGTIEME SIECLE
Adolphe Prunet
Gustave Nicolas
Emile Martin-Sans
René Morquer
Georges Dupias |